Pourquoi l’immobilier ne peut plus se passer de la 3D
Les technologies évoluent vite et ce, d’autant plus qu’elles sont utilisées dans un contexte commercial. Les marchés évoluent si rapidement que toute nouvelle pratique génératrice d’un facteur différenciant, ou permettant de faciliter une vente, prennent de l’ampleur en un battement de cil. Dans un marché comme l’immobilier, ce phénomène est encore plus flagrant.
Une révolution récente
L’immobilier est un secteur très contrasté qui mêle à la fois de grandes attentes qualitatives et une nécessité d’adaptation forte. Certains biens sont soumis à plus de tension que d’autres et la 3D a pu récemment prendre une place de choix pour les valoriser au mieux.
Depuis quelques années les professionnels du milieu prennent de plus en plus la mesure du changement, et on peut comprendre cet engouement quand on voit que désormais, jusqu’à 20% des prospects peuvent volontairement écarter une annonce qui ne présente pas de plan en 3D du bien !
C’est pour cette raison que les services de 3D à destination de l’immobilier explosent depuis 2015 ( plus de 9 milliards de dollars générés en 2018 ). Certains grands groupes s’équipent de solution en interne, comme cela s’est produit avec la démocratisation de la retouche photographique. Les entreprises qui en bénéficient le moins sont les agents indépendants et les petites structures, pour qui l’embauche en interne n’est pas possible et qui n’ont pas forcément le réflexe de faire appel à un.e freelance.

Pourquoi un tel engouement ?
Pourquoi ça plait ?
Pour l’agent immobilier, le bénéfice de la 3D est assez évident : le bien n’est pas décoté par une décoration défraichie ou des besoins de rénovation, son potentiel est révélé (la vente peut se conclure plus vite), l’image en elle même est plaisante et permet à l’annonce de se démarquer, et le tout pour un coût bien inférieur à celui d’un home staging ! Beaucoup de clients s’arrêtent à la première visite pour des raisons d’impact (la fameuse « première impression ») et la 3D permet de lever ce verrou.
Mais pour le client, la 3D n’a pas moins d’intérêt : nombreuses sont les personnes qui n’arrivent pas à se projeter, à voir les possibilités offertes par le bien. Avec la 3D, elles s’imaginent bien plus facilement habiter les lieux, et le support 3D est ludique, permet de discuter du futur.
Ensuite, quand il y a des rénovations, la 3D est pour elles un point de départ, de discussions avec l’entrepreneur.
Quels biens en bénéficient le mieux ?
Tous les biens peuvent être valorisés par la 3D. Les agences de l’immobilier de prestige peuvent chouchouter leurs clients en leur proposant des visuels du bien qu’ils ont en vue avec leur propre décoration, pour mieux se rendre compte de la manière dont leur quotidien va s’intégrer à cette nouvelle acquisition.
Mais il est vrai que les biens à rénover peuvent considérablement être mis en valeur avec des rendus présentant leur aspect optimal après travaux. Déjà, ça rassure le client, qui a moins l’impression de s’engager « à vue » dans des travaux dont il ne parvient pas à se figurer l’issue. Et ensuite, ça permet de limiter les négociations à la baisse.
Bien sûr, les logements vendus sur plans savent déjà tout ça depuis longtemps… Même avant la 3D, les plans aux feutres techniques étaient un argument en soi !
Ensuite, pour les acheteurs étrangers, la visite virtuelle est quasiment un must have ! Ils ne se déplaceront pas sans un minimum de garanties…
Comment intégrer la 3D dans son activité ?
Tout va dépendre des objectifs et contraintes de l’agence. Il s’agit d’une décision marketing à considérer en tant que telle, on prenant en compte les remarques des clients, leurs attentes annoncées, et les biens en vente. Neufs et rénovés, ils bénéficient parfois moins des bienfaits de la 3D que les bâtiments anciens.
Présenté comme un service sans surcoût pour l’acheteur, le client va être curieux du visuel qui lui sera montré. Cette ouverture permettra au potentiel du bien de toucher directement sa fibre émotionnelle, de l’inviter à se projeter dans un futur agréable plutôt que dans une longue liste de travaux. Et pourquoi pas, dans une plus value future, transformant ainsi un achat en investissement dans son esprit.
Sur certains biens, la dévaluation peut dépasser les 50 000€, alors qu’un rendu 3D coûte la plupart du temps moins de 3000€… Les comptes sont vites faits !
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Exemple avant / après d’un bien vendu grâce à une 3D montrant le résultat après rénovation
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Voici une application concrète de l’utilité d’un rendu 3D valorisant un bien nécessitant des travaux. Le rendu à coûté ici 650€. La décoratrice m’ayant sollicité pour ce rendu a su grâce à la 3D rassurer les acheteurs du bien sur le résultat qu’ils obtiendraient une fois la vente conclue et les travaux menés.